Le stock de bâti (bâtiments et infrastructures) représente à l’échelle d’une ville un capital majeur en termes économique, culturel et social. Ce stock pour fonctionner, se renouveler et s’accroître consomme des flux importants d’énergie et de matières premières. Lors de la COP 21, les gouvernements du monde entier se sont engagés à limiter le réchauffement climatique en dessous de 2°C. La traduction à l’échelle locale de cet engagement conduit les élus locaux à faire du développement urbain durable et de la transition écologique deux éléments centraux de leur politique urbanistique.Si le projet d’une discipline indépendante, qui aurait pour but de gérer et produire les stocks bâtis de façon scientifique, apparaît aujourd’hui comme irréaliste, c’est parce que la production de ces stocks est conditionnée par des valeurs (économiques, culturelles, esthétiques…), et parce qu’elle met à contribution des acteurs et des pratiques multiples : urbanistes, élus, bureaux d’études, usagers….Toutefois, les connaissances et les outils scientifiques peuvent fournir une aide à la décision précieuse aux acteurs de l’urbain grâce à l’information qu’ils apportent. Les travaux de thèse présentés ici sont une contribution à la recherche en évaluation environnementale appliquée aux villes.