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Sources. Matériaux & Terrains en études africaines est une revue à comité de lecture interdisciplinaire et multilingue. Elle couvre les sciences humaines et sociales et l’archéologie.

Actualités

Qu’est-ce que les photographes et leurs images donnent à voir des Afriques ? Ce numéro spécial invite à analyser les représentations du monde social que produisent et diffusent des photographes, professionnel·le·s ou amateur·rice∙s, chercheur·e·s ou non, africain·e·s ou non. Les articles présentent de nombreuses photographies, témoignant de l’ancienneté de cette pratique comme de sa vitalité contemporaine. Ils interrogent ce qui est montré, ce qui est montrable, mais aussi les images qui ne sont pas ou plus là. Interroger l’absence d’images invite à saisir l’ensemble du processus photographique depuis la prise de vue jusqu’à la diffusion. Il s’agit donc de déchiffrer à la fois les photographies elles-mêmes, mais aussi les différentes interactions qui ont permis leur production, leur reproduction ou au contraire leur disparition. Les articles dessinent ainsi en filigrane l’aire du photographiable africain. Ce numéro interroge d’une manière réflexive des démarches de recherche qui utilisent la photographie comme « médium d’expression du sensible », en entendant dans le « sensible » aussi bien ce qui est difficile, délicat (comme dans les « terrains sensibles »), que ce qui est chargé d’affects. À l’intersection d’un travail « avec », « sur » ou « en » image, il s’agit au final de défendre la photographie comme une méthode à part entière de la recherche.

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Ce cinquième numéro de Sources propose une fois encore de mêler les approches, les méthodes et les langages de la recherche en études africaines. L'article de Justin Pearce analyse la fabrication d’imaginaires révolutionnaires à travers des inscriptions trouvées dans d'anciens camps d'entraînement en Angola. Claire Riffard questionne l’usage du numérique dans la recherche sur la création littéraire africaine. L’informatisation de la recherche est également au cœur de l’article d’Hala Bayoumi, qui revient le travail de conception d’une cartographie interactive fondée sur les recensements égyptiens. Enrico Ille et Mohamed Salah interrogent les explications données à des feux de palmiers-dattiers au Soudan, en utilisant les entretiens déambulés dans les lieux d’incendie pour produire des sources complémentaires, le long d’un article hors-norme. Christian Seignobos revient, avec Émilie Guitard, sur le rôle du dessin dans l’approche des relations des hommes à la nature. Un mini-dossier vient poursuivre le travail éditorial commun mené avec la Revue d’histoire contemporaine de l’Afrique sur l’histoire du génocide des Tutsi au Rwanda. Maëline Le Lay propose une réflexion sur l’expérience théâtrale comme source pour cette histoire. Cet article est complété par la traduction en kinyarwanda de l'entretien mené par Florent Piton avec des historiens rwandais sur la question de l'utilisation des sources locales pour écrire l'histoire du génocide. Valmont Layne conclut en nous invitant à réfléchir à la ruée vers les technologies numériques depuis l'Afrique du Sud, à travers le prisme des inégalités d'accès et de circulation des savoirs entre le Nord et le Sud.

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En Afrique, les savoirs sur l’environnement et la nature ont pris une importance cruciale dans un contexte d’aggravation des crises écologiques. Ils soulèvent des questions majeures portant sur leur production et leur diffusion. Qu’est ce qui est considéré comme relevant du savoir ou de l’ignorance sur l’environnement ? Comment, par qui et pour qui ces savoirs sont-ils produits ? À quoi servent-ils ? De quelle façon et par quels moyens circulent-ils ? Qui est considéré·e savant·e ? Et comment se construisent et se contestent les hiérarchies épistémologiques sur la nature ? Les articles et les entretiens de ce numéro spécial abordent ces questions depuis Madagascar, le Mozambique, l’Éthiopie, le Kenya, le Soudan, la Guinée, la Sierra Leone, le Nigéria et le Cameroun. Ils questionnent les savoirs environnementaux de manière originale en partant des supports et des matériaux dans lesquels ces savoirs s’incarnent : carottes de sol, comptes rendus de réunions d’associations environnementalistes, textes législatifs, protocoles internationaux, prospectus touristiques ou brochures de communication pour des campagnes sanitaires. Une fois collectés, classifiés et remis en contexte, ces objets sont à la fois des lieux de savoir et des sources d’analyse au fondement des recherches en sciences sociales sur l’environnement en Afrique.

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Les articles de ce numéro Varia proposent un nouveau parcours à travers les sources pour la connaissance de l’Afrique. On y trouve ainsi la présentation d’une source sonore rare qui éclaire les relations complexes du local au global dans le djihadisme nigérian. On découvre un tableau richement documenté de trente ans de recherches sur les fêtes du Nouvel An dans la ville du Cap et leur rôle dans la construction des identités politiques. Sont également présentées des contributions originales pour l’archéologie des sites funéraires au Soudan, l’approche anthropologique de la migration et de l’asile en Ouganda, l’histoire des réseaux africano-soviétiques via les archives moscovites et le cas du cinéaste sénégalais Ousmane Sembène, et l’utilisation des carnets de voyage d’Antoine d’Abbadie dans l’histoire de l’Éthiopie et des explorations de la Corne de l’Afrique. Enfin, cette livraison accueille un échange entre trois historiens rwandais sur l’historiographie du génocide des Tutsi au Rwanda qui met en avant la variété des sources à utiliser et replace la discussion dans les débats sur le rapport de la commission Duclert.

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Ce numéro spécial veut contribuer à la réflexion sur le rapport à la violence dans la recherche en sciences humaines et sociales, en particulier sur le continent africain. Objet à fort pouvoir émotionnel, partisan et idéologique, le phénomène violent requiert des questionnements spécifiques sur l’accès au terrain, l’immersion ethnographique, la nature des matériaux de terrain et les conditions de leur collecte. Les contributions réunies prennent des matériaux empiriques variés pour point de départ et socle d'analyse. À travers différentes études de cas, elles illustrent chacune l’intérêt d'un détour méthodologique par les sources et les matériaux et la multiplicité de leur mode de production.

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